First Meeting [PV James]

Amalyah conduisait rapidement le garçon qu’elle venait de sauver jusque chez elle en essayant de ne pas trébucher, ce qui était parfois moins une il faut le dire. Elle fermait la porte et se tournait vers lui :

- Tu devrais être en sécurité ici

Elle lui sourit doucement, allant lui chercher une carafe d’eau et un verre qu’elle posa sur la table en renversant un peu dessus d’ailleurs :

- Ah mince…

Elle commençait à nettoyer, le garçon lui pouvait observer cette maison qui était assez délabré il faut le dire. Il y avait quelques trous dans le plancher, certains endroits du mur étaient rafistolés. La maison était misérable, mais c’était sa maison, et quand on survie avec son propre potager. On a peu de moyen pour réparer. Elle posait le torchon avec lequel elle venait de nettoyer le sol.

- Je m’appelle Amalyah. Et toi ? Tu n’es pas blessé ? Tu as besoin de quelques choses ?

Elle le regardait avec inquiétude de ses beaux yeux dorées trifouillant un peu nerveusement sa mèche et elle sursautait quand elle entendit toquer à la porte. Elle se tournait vers lui et chuchotait :

- Cache-toi sous le lit

Tandis qu’elle se tournait vers la porte, elle ouvrit :

- Oui ?

Les gardes qui poursuivaient le garçon était présent.

- Bonjour Mademoiselle, nous recherchons un garçon l’avait vous vu ?

Elle secouait la tête et ils insistèrent :

- Pouvons-nous fouillez votre maison ?

Ils commençaient à se montrer insistant… elle n’avait pas la force de se sortir de cette situation... mais elle avait une carte à jouer, une seule.

- Non, et vous êtes ici sur le territoire de la déesse Amalyah Lutina, sœur de dieu de l’Adresse. C’est lui qui a acheté ces terres pour moi et si vous continuez de les bafouer je lui dirais et je ne crois pas qu’il réagira aussi bien que moi.

Heureusement son frère étaient connu, son entreprise était fleurissante. Ils tiquèrent un peu, c’est le cas de le dire. Ils lâchèrent un « On repassera » et s’en allèrent, elle attendit un peu en vérifiant à la fenêtre puis finis par dire :

- C’est bon tu es en sécurité ici.