Heliendel
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H E L I E N D E LNC - 16 - FORUM FANTASY · AVATARS MANGA · 200*400

Heliendel, une ancienne Terre bénie par les Dieux pendant des siècles se voit être le théâtre d’une nouvelle ère pour les nouvelles générations de nouveaux Dieux et Déesses. Ces entités vivaient au-dessus d’Heliendel, dans un espace hors du temps nommé Chronorium, un monde avec un niveau de vie supérieur et des technologies de pointe comparée à Heliendel. Ce luxe aveuglait les Dieux, qui ont fini par abandonner leurs fidèles, les Hédéliens. En réponse, ces derniers ont cessé de croire en ces êtres supérieurs, leur privant de leurs forces qu’ils puisaient de la qualité et la quantité de leurs croyants. De ce fait, les Dieux devenaient faibles, si bien qu’une faille s’était ouverte, provoquant l’arrivée d’une Déesse supérieure, voulant dévorer les Dieux déchus à Heliendel sans raison apparente.
Qui serez-vous, dans ce monde déchu ?Lire la suite

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- Neghara Siorai - La vie n'est pas que le début [Terminé]

Neghara Siorai

Métier : Mercenaire
Situation : Aisée
Tymos : 55
MessageSujet: - Neghara Siorai - La vie n'est pas que le début [Terminé]

image
Neghara Siorai
La mort n'est jamais loin. souviens-t-en


SioraiNeghara468DéesseFemmeChronoriumHomosexuelle
DieuxMercenaireBlackbird by Shilin



DON

La mort.
Quelle blague.
Qui souhaiterait véritablement de ce domaine divin?
Celle qui apporte la fin. Le rideau d'obscurité qui se penche sur tous lorsque vient leur fin. La faucheuse.
Toujours, ce don fut considéré d'un oeil craintif, ou pris de haut.
Celui-ci, comporte tellement d'interprétations et de responsabilités.
Cependant, qui croirait qu'en vrai, la mort représente autant la fin que le commencement?
La mort est celle qui veille, celle qui embrasse ceux qui ont bien vécu et laisse place au renouveau.
Toute chose qui vit en ce monde meurs un jour. Elle peut faire se flétrir la flore, Exhaler son dernier souffle à la faune.
De cet élément, La Mort, Neghara avait le pouvoir d'orchestrer habilement les plus sauvages guerres, rébellions, ou massacres gratuits. Et malgré qu'on lui ait toujours prêté la responsabilité de ces morts, elle ne fut toujours que celle qui accueillait ces pauvres âme que la vie avait abandonné sous les lames cruelles des vivants.
Oh, si elle le voulait, elle avait le pouvoir de faire terminer la vie d'un être. De faire surgir les envies meurtrières des tréfonds les plus sombres de la plus pure des enfant.
Mais faire se coucher le soleil de la vie sur un être vivant est un sacrilège. Qui fut par le passé abusé de multiples façon par d'anciens détenteurs du Don de la Mort.
Et c'est pourquoi pour elle, il signifiait un don maudit, et un devoir sacré à la fois.
Sa façon s'insuffler un peu de beauté à son rôle, de faire la paix avec la réalité de la mort, était de se servir de son pouvoir à travers la musique.
Que ce soit au violon.... au piano.... au violoncelle. De n'importe quel instrument, chaque note qui résonnait était un vivant qui tombait au combat. De la maladie. De vieillesse. Et plus endiablée la mélodie.... Plus fiévreuse la danse des notes, plus sombre était la vie ci-dessous. Au service de la vie, elle faisait tonner le glas de la vie. Ou plutôt de son achèvement.

À présent, tout ce pouvoir n'est qu'un faible reflet de ce qu'il a déjà été. Et pour être honnête, c'en est pour elle libérateur, lui enlevant des épaule un lourd poids dont elle n'aurait jamais cru se voir débarrassée.
De violent et destructeur, son don pâle à présent ne lui permets que de mettre "fin"... ou enfin plutôt d'interrompre la vie, en quelque sorte, pour un très court temps. Lorsqu'elle émets sa mélodie, en sifflotant entre ses lèvres, son unique cible est immobilisée dans son mouvement, interrompu dans le cours de sa vie pour l'espace de quelques secondes à une minute. Simplement Figé. Cela lui permets  parfois d'éviter des catastrophes, ou d'avoir une seconde d'avantage sur un ennemi qui l'aurait prise par surprise, lui laissant un temps de réaction.
Lorsque l'être vivant voit sa vie reprendre son cours, il n'a pas conscience de son arrêt, et poursuit son cours tel qu'il l'avait entamé.



CARACTÈRE

Jumelle, elle en a peut-être le statut, mais un peu moins le comportement. Car de leur différence de tempérament, Elle eut toujours le plus petit côté de la paille, une attitude de petite sœur, face à Onhara. La protégée. Bien que cela se soit renversé avec le temps et qu'elle se soit durcie, renforcie, en son for intérieur, Neghara est une femme sentimentale, avec sa fragilité bien à elle. Bien protégé cependant à l'aide des épais murs qui enclosent ce centre tendre, Elle expose d'elle-même une personnalité rude, sarcastique, souvent impolie ou indiscrète. Se mêlant de ce qui ne la regarde pas, entrer dans la bulle d'autrui l'amuse, et déranger lui plaît; Un peu comme sa façon de s'affirmer, de prendre sa place, de faire reconnaître impunément sa présence autour d'elle. Le vocabulaire vulgaire ne lui manque pas pour s'exprimer, et elle se fiche de ce que les autres pensent d'elle. Elle n'aime pas se forcer à plaire aux autres, car la vie est courte et pourquoi agir différemment que comme l'on en a envie? Impulsive et intransigeante, Elle a du mal à être patiente lorsqu'elle veux quelque chose, quitte à en emporter d'autres avec elle. À d'autres moments, elle peux se montrer froide et distante, lorsqu'elle se referme sur elle-même ou que le moment n'est pas à la rigolade ou aux immaturités.
Autre aspect de sa personne, elle aime beaucoup rigoler et prendre la vie à la légère, ce qui la rends souvent un peu casse-cou et la porte à poser des choix risqués sans en considérer les conséquences. Avec sa soeur, Neghara laisse une rare part d'elle s'exprimer, sans gêne. Ses sentiments, leur complicité, leur lien, et le flirt lui viennent naturellement, tant elle est à l'aise avec elle.



PHYSIQUE


Pour certains, peut-être l'apparence de Neghara pourrait sembler ambigüe. D'humble taille mais de carrure musculeuse plutôt masculine, quelques vêtements suffisent à dissimuler ses simples courbes féminines. Pas plus mal, compte tenu de son manque naturel de grâce. Son maintien et sa démarche, bien que souples et légers, ont cette carrure qui semble en imposer simplement par l'aura qu'elle dégage, si elle le souhaite.
Son regard clair est vif et pénétrant sous ses cils noirs, alors que ses lèvres peuvent se vêtir d'un sourire taquin ou carnassier. Sa chevelure noire et blanche, véritable crinière épaisse et dense, remplie de rosettes qui vont voler ses mèches en tout sens, ne savent guère se tenir sage, et Neghara règle souvent le problème en les attachant simplement en queue de cheval.
Lorsqu'il le faut (cet-à-dire très rarement, elle a tout de même la capacité de porter des robes ou autres frivoleries, mais ce ne sera certainement pas son accoutrement préféré.
Elle porte cependant parfois des boucles d'oreilles, peut-être le seul aspect féminin de son apparence, en réalité.
Elle porte naturellement des vêtements confortables, amples, lui permettant aisément tout mouvements. De couleur noire, rouge ou verts, parfois une petite touche du doré qu'elel aime bien. ses habits lui permettent le plus souvent de demeurer discrète, tapie dans les ombres. À son cou, une longue écharpe rouge qui lui sers également de plaid pour se couvrir si elle doit dormir à la belle étoile ou se couvrir des intempéries.
À sa ceinture, elle porte évidemment ses armes de prédilection: Deux longs couteaux à lame légèrement recourbée, qu'elle peut aisément retourner dans sa main, alliant une légèreté et une maniabilité inégalée. Elle a parfois, avec elle, une chaîne qui lui sers également en combat, afin de restreindre ou attaquer ses opposants, pratique lorsque son métier requiers d'atteindre des cibles précises.
Finalement, à son dos, elle porte un objet plutôt inattendu dont elle ne se sépare pas. Un violon, protégé dans un étui solide, attaché tel un carquois à une ceinture en bandoulière. Celui-ci, fait de bois simple et uni, a des marques d'une longue vie d'usure, mais tiens toujours la route malgré les épreuves.



HISTOIRE

Il y en a tant à dire, tant à ranconter, tant qu'on voudrait oublier. mais notre histoire à chacun fait partie de nous, et pour avancer, il faut laisser cette histoire nous habiter.

Retournons en arrière. Laissez-moi vous raconter.

Source d'une conjonction du destin, Neghara naquit jumelle, incarnation immortelle de la mort. et elle de la vie. Les incarnations précédente, infusant leur vie réincarnées en elles, donnant chance à un nouveau départ.
Mais les habitudes, le jugement a la vie dure, et tous ne sont pas prêts à accepter le changement. Ne voyant en elles que de nouveaux visages des précédentes déités jumelles.
Rejetées par leurs parents pour ces raisons, ne pouvait voir en elles leurs véritables filles mais les actrices de malheurs passés.
Seules, ne survivant que grâce à leur immortalité au sein du Chronorium, Ces deux inséparables âmes divines tracèrent lentement leur chemin, côte à côtes.
Avec le temps, les relations avec les autres dieux allaient et venaient. La majorité croyaient voir en sa jumelle une rédemption, une lumière de la vie, l'espoir de nouveaux lendemain. et c'est bien ce qui la sauvait, elle.

Des foudres, des jugements, des mensonges et des murmures obscurs qui flottaient, qu'elle entendait toujours dans les ombres... une perturbatrice de la vie.
Mais la vérité. c'est qu'elle faisait partie du cycle. Au même titre que chacun d'entre eux.
Son seul malheur, c'est l'opinion que l'on porte sur elle et son rôle.
Dans l'ombre... ou plutôt la lumière de Onhara, Neghara restait fragile, craintive du monde extérieur.

Durant sa jeune vie, elle évita toujours de se retrouver à quelque endroit où Onhara ne serait pas, et ne sortait que très peu, restant enfermée chez elle autant qu'elle n'était pas nécessaire à l'extérieur.
Antisociale, elle évitait toute confrontation, toute conversation ,et pour elle, son monde se résumait à Onhara. Et aux "Autres".
Elle aidait comme elle pouvait, La secondant dans les petits poulots pour subvenir à leurs besoins, Lui apportant tout le soutien dont elle était capable.

Elle lui apportait légèreté, joie, confiance, sérénité et bonheur. Avec elle, elle pouvait rigoler, parler de tout et de rien, s'amuser, se sentir complète.
Elle était son monde ,et son monde n'était rien sans elle, parce qu'elle est la seule source de bonheur qu'elle ait jamais connue. Sans elle, son monde était terne et sans goût. Pas la peine d'être vécue. Elle était littéralement sa vie.

Onhara ne manquait jamais une chance de lui faire plaisir, et le bonheur fut au comble lors qu'elle offrit à Neghara, qui avait l'habitude de chantonner et siffloter, son premier instrument de musique. Un violon, magnifique dans son étui, ne demandant qu'à être utilisé.
Et elle s'en servit. Oh, qu'elle s'en servit. En continuant de grandir, elle se procura lentement, avec ses économies, quelques instruments de plus, au fil de ses intérêts divers. Un violoncelle, un piano.
Dans ses moments de mélancolie, lorsqu'elle avait un peu de mal à gérer ses trop pleins d'émotions, elle jouait. Son contact avec les notes était enchanteur, et chaque mélodie un chant libérateur. En l'espace de quelques minutes, elle reprenait invariablement la pêche, se laissant envahir par cette harmonie enchanteresse. Et à chaque fois, elle se retrouve elle-même.
Elle embrasse cette part d'elle. Ce n'est pas obscurité que de mettre fin à la vie. C'est laisser place au renouveau. C'est accueillir ce qui se termine en le remerciant pour ce qu'il a créé de son vivant. C'est récompenser son dur labeur par la paix de l'infini. Et peut-être, lui permettre de renaître pour une nouvelle.
Elle fait partie du cycle. Elle est la fin. Sa soeur est le début. Ensemble elles s'échangent l'existence. La pérennité. La continuation.

À un moment au cours de leur vie, dans ces années qu'elle ne comptait pas, Onhara se mit à être un peu plus absente. Elle commençait l'apprentissage du sabre, qu'elle disait. Elle revenait de ses entraînement, lui montrait les mouvements qu'elle apprenait, fière alors que son regard étincelait. La voir manier sa nouvelle lame étincelante et coupante comme un rasoir l'effrayait un peu, mais l'intriguait aussi...
Étrangement, elle ressentait une part de jalousie. Et de curiosité.
Elle commença à l'y suivre. Elle l'observait, mais n'osait pas s'y tenter. Parfois, chez elles, elle prenait des couteaux de cuisine et s'entraînait à reproduire ce qu'elle avait vu. les mouvements, les coups, Un couteau à steak dans sa main droite, un couteau à émincer dans la gauche.
Au bout de plusieurs années d'entraînement, Onhara s'intéressa aux combats de gladiateurs.
Un art du spectacle, tout autant qu'un art du combat. Où les plus fines lames s'affrontaient, parfois jusqu'au sang.
Mais jamais jusqu'à la mort. Bien sûr, les dieux ne connaissent pas la mort.
Et pendant que la déesse de la vie récoltait la gloire et l'admiration, Elle ne voyait pour elle-même que les ruelles obscures et les clubs de boxe underground, les combats illégaux... les jeux de paris.
Décidée à affronter ce monde de ses propres mains, envers et contre tout. N'en pouvant plus de se cacher, mais voulant définir son destin à sa façon.
Elle ne bénéficia pas du même entraînement rigoureux que sa jumelle, mais dû apprendre en observant, en expérimentant, en combattant. Ses manières sont rudes, ce n'est pas un art, mais une survie.
Rapidement, elle avait troqué les couteaux de bonne femme pour de vraies lames, deux lames jumelles qu'elle maniait habilement, de ses deux mains, les faisant facilement voler dans un sens, dans l'autre, virevoltant et voletant selon ses moindres désirs. Elle les avait obtenus lors d'une bagarre de rue contre une petite divinité qui n'avait pas bien pris une insulte qui avait fusé un peu trop rapidement. Après tout... Elle n'avait pas eu la chance de connaître les meurs de bonne conduite comme tout ces lèche-bottes au cul béni qui se baignaient dans les prières de leurs fidèles jusqu'à s'en foutre au nez.
Et bon. Du coup parfois elle pouvait.... laisser échapper ses pensées un peu trop honnêtement?

Enfin... Elle vécut... beaucoup d'échecs. Rassembla plusieurs cicatrices. Se rendurcit. approt à comprendre, observer et jauger son opposant, à analyser ses points faibles, à utiliser des techniques détournées pour atteindre son opposant. Sa langue se prouvant aussi sanglante que sa lame.
Onhara désapprouvait et s'inquiétait pour elle, toujours dissimulée dans les ombres des basses-villes, les égoûts crasseux et fourmilliant des plus bas couillons du Chronorium.
Elles se prirent conflit plus d'une fois à ce sujet. QU'elle aurais pu l'accompagner au sabre, apprendre avec elle et le dieu du sabre... Mais non. Malgré elle, elle ne s'y voyait pas. Elle n'avait pas eu l'appel comme elle.
Et surtout. Elle y tenait dur comme fer, Elle suivait sa route comme elle la choisissait. Elle ne pouvait se contenter d'être constamment et uniquement la mort, l'ombre même de la déesse de la vie. Onhara était le soleil de sa vie, mais Elle devait également vivre pour elle-même. Tracer son chemin.
Elle insista que cela n'était pas suffisant pour les séparer, qu'elle voulait garder sa main dans la sienne à tout moment, et avancer côte à côte avec elle envers et contre tout.
Et que ce serait bénéfique qu'elle prenne également son autonomie, Qu'elle ne pouvait pas toujours rester derrière elle. Et pour cela. il faudrait se faire mutuellement confiance. Sans peur. Sans hésitation. Sans regrets. Car elles sont mutuellement leur faiblesse, mais également leur force. Et c'était là-dessus, qu'il fallait compter par-dessus tout.
Reprenant donc du poil de la bête, elle lui promit simplement en rigolant avec un peu de sarcasme... Que bien sûr quiconque se frotterait d'un peu trop près à elle... trouverait la mort.

Et une fois le tout confirmé, cela resta conclu, et comme deux forces de la nature, elle se soutinrent l'une l'autre, Continuant leur vie à deux.... qui, avec le temps et l'âge, prit doucement une tournure différente.
Elles avaient toujours été fusionnelles. Dormi dans le même lit. Été deux facettes d'une même pièce. Mais cela devint plus. Une évidence qui n'avait pas besoin de mots.
Elle était son tout. Elle l'avait toujours été. Et elle n'avais rien besoin de plus. Car Onhara lui apportait tout le bonheur dont elle avait besoin.

Et comme ça, en un clin d'oeil, Leur vie au Chronorium vit sa vin. La mort elle-même fit tomber son voile sur ceux qui ne meurent jamais.
Et cela terrifia la déesse de la mort, l'ébranla jusqu'au plus profond de son âme. Comment quelque chose d'aussi puissant que l'Outer God pouvait exister? Une abomination telle que lui faisait pâlir la force naturelle qu'avait toujours été la mort, cette variable définitive et constante du cycle.
Les combats éclatèrent. La mort trouva ce jour-là beaucoup de dieux. Une hécatombe. Une ère obscure et perdue d'avance.
Jamais ils n'avaient eu la moindre chance. D'un souffle, L'Outer God les rabattaient des uns après les autres. Onhara voulut également se lancer au combat, mais elle le savait. Si elle s'y lançait, elles mourraient toutes les deux. Elle de la main de la catastrophe d'outre-monde, et Elle-même de chagrin.
Elle fut soulagée lorsqu'elle la rejoint après un très bref affrontement, mais cela marqua le début de la fin... ou la fin du début. Une page se tournait, et sur un avenir qui ne lui semblait pas rose du tout.
De ce qui fut, disparut.
Du Chronorium, ne resta que des poussières.
Et en un instant, une chute interminable, brûlante de peur, de crainte, de regret, d'amertume, Elles frappèrent le fond du baril. La terre d'Heliendel.

Voyant que Onhara essayait d'y retourner, la rage au coeur et la vengeance dans l'âme,
la perspective de perdre sa jumelle, son âme-soeur tout comme elles avaient perdu tout ce qu'elles avaient tellement arraché à gagner toute leur vie, Elle sentit elle-même une rage l'envahir. Et le coup parti. Elle devait l'arrêter, elle ne pouvait pas y retourner!
Les mots volèrent autant que les lames, l'un coupant tout autant que l'autre, résonnant et bourdonnant dans ses oreilles alors que plus rien autour ne lui importait.
Leur bataille, en parallèle à celle du Chronorium, ébranla à ce moment-là la terre sous leurs pieds. Rassemblant mutuellement toute leur force, ne contrôlant plus la moindre once de leurs émotions, n'étant plus emplies que de violence abrupte et acérée.
Et c'est cette désillusion, de se voir frapper à poing et à lame sa propre moitié, qui la fit s'arrêter, trop près de sa gorge. Et sa lame à elle aussi, près de la sienne.
Tremblante, elle ne put esquisser aucun mouvement de plus. Elles étaient finies. Leur vie était finies. Mais elle ne mettrait pas fin à la sienne.
Ensemble, elles s'enserrèrent, parce que leur vie en dépendait. Véritablement.
Sous les larmes et le coeur serré, elles fuirent leur zone de chute marquée de leur sang qui avait coulé.

Elles errèrent,
Longtemps.
Elles ne connaissaient rien de ces terres, ne s'y étaient jamais véritablement intéressées.
Création égoïste des anciens dieux, les créatures.... les humains qui les peuplaient leurs étaient méconnues.
Elles évitaient d'attirer sur elle quelque attention, se cachant, tentant de se mêler aux humains qui peuplaient ce monde. En même temps elles observaient, et Neghara remarquait avec intérêt que la vie ici-bas n'était pas très éloignée, bien que différente, de la vie qu'elle avait connue là-haut dans les recoins sombres et oubliés du Chronorium.
Affaiblies par l'errance et leurs pouvoirs presque effacés de leur génétique à présent, elles eurent une chance hors du commun de rencontrer Omen.
Un homme qui représenta pour eux un sauveur en soi.
Elles prirent un temps pour lui faire confiance, mais apprirent à lui faire confiance tou t de même.

Demi-elfe, Demi-géant. En Omen, La force de l'un et la dextérité de l'autre. Un mélange mortel.
Et qui tant mieux, faisait de lui un mercenaire de talent inouï.
Il les prit toutes deux sous son aile, et les nourrit. Leur apprit les mécaniques sociales, le fonctionnement de ce monde petit mais plus vaste qu'il n'y paraît.
Leur origine divine lui importait peu. Ils avaient un âge similaire, une vie de combats dans laquelle ils se retrouvaient mutuellement.
Elles n'étaient plus perdues.

Elles le suivirent dans ses déplacements, ses contrats, par son métier de mercenaire. Trouvant là un second souffle à leur vie d'avant, dans un domaine qu'elles connaissaient. Neghara par les dessous de la société, les ombres et les coups bas. Onhara par sa fine lame et ses manières méthodiques.
Elles formaient une bonne équipe. Complémentaires, à deux pour tout, prenant peu à peu des contrats pour elles-mêmes et les menant à bien avec talent.
Elle florirent dans ce métier, pourtant si peu admiré. Une vie où, dans l'ombre, elle concluaient habilement les contrats. Telles des artistes.

Elles continuèrent à se renforcer, à apprendre. à vivre. À profiter de cette vie nouvelle qui leur avait été offerte. ce nouveau départ. Malgré les difficulté et le temps d'adaptation,
Apprenant la valeur de la vie. Et l'importance de la mort.
Et à quel point ici, ces deux élément sont d'autant plus interreliés et significatifs pour le monde mortel que pour le monde divin.
Et cette réalité, elles la comprirent d'autant plus lorsque Omen, leur bon guide, vit à son tour la mort fermer ses paupières pour la dernière fois, dû à son âge avancé.
Cela les remit face à la froide réalité de ce monde.
Et longtemps, elles restèrent en deuil.
À plusieurs reprises, elles déclinèrent des contrats, se refermant sur elles-mêmes...
Se laissant aller, perdant l'intérêt pour tout... Peinées. Abandonnées par cet homme qui avait été comme un père pour elles.

Puis, le soleil finit par se relever sur le matin de leurs vies. Car le temps avance. La vie continue et leurs corps mortels ont besoin de subsistance.
Neghara et Onhara reprirent lentement quelques contrats, courts, rapides, près de chez elles. et reprendre la routine lui remonta le moral, lui donnant l'impression qu'elle poursuivait le chemin, reprenait le flambeau de leur mentor. Et ça lui redonna courage. Elle reprit du poil de la bête, et avec sa soeur, elles reprirent la route du mercenariat.
Après le départ de leur protecteur, Onhara avait repris un peu son rôle de protectrice, ce qui, malgré qu'admirable, ce comportement retournait Neghara à son statut de protégée, duquel elle souhaitait plus que tout se détacher. Elle redoubla donc d'efforts pour se prouver à elle, prenant parfois des risques inconsidérés en espérant se démarquer un peu plus, prenant à coeur cette compétition envers elle-même à toujours plus se surpasser.

Pourtant. Chaque instant qu'elle retrouvait avec la femme de sa vie lui était légère et bienvenue, et bienvenue également fut leur décision de déménager dans un chez-soi bien à elle, permanent mais également furtif, nomade. Un bateau, suffisamment petit pour être opéré à deux, mais suffisamment grand pour servir d'habitation. Parcourant rivières et côtes maritimes, Chaque destination leur était facilement accessible, et après un contrat, elles pouvaient disparaître aussi rapidement que la brume du matin.

Entendre à nouveau la musique d'Onhara l'enchanta. Comme un autre amour, depuis longtemps perdu qui revenait à la vie. Et à travers leur nouveau mode de vie, elle la voyait revivre. Et ça l'enchantait. Et elle n'hésita pas à l'accompagner, au violon. tout ce qu'il lui restait de la musique qu'elle avait emporté avec elle dans leur chute.

En parallèle de la vie de mercenaire, Onhara prit également goût à la guérison, autre aspect de son don.
Cela changea grandement la dynamique de vie, envisageant un aspect différent de leur quotidien.  Pour Onhara, celui lui faisait étrange, de faire partie de ceux qui "aident" autrui, au lieu d'être détesté, évité, ou redouté de par leur lame.
Et cette intrusion dans leur vie lui était étrangère. Mais elle s'en accommodait.

On les affubla même du surnom de la compagnie de deux. Parce que l'une ne viens jamais dans l'autre, évidemment.
Et puis, sans qu'elle s'y attendes, la surprenant tout en l'enchantant, Onhara lui demanda plutôt maladroitement sa main. À elle, sa propre soeur.
Chose inattendue, et surtout dû à la désapprobation générale de ce monde d'Heliendel... très mal vu, mais pour elles... c'était là si subjectif. En tant que divinités aux vies techniquement immortelles, Elles avaient vu bien pire dans le Chronorium, juste à regarder le dieu de la déchéance. Et bien tant pis si certains désapprouveraient. Elles voulaient être heureuse. être ensemble. S'aimer, et cela sans honte ni le cacher. Et tant pis pour les autres. Si elle devait mourir un jour, elle veux que ce soit aux côtés de sa jumelle et personne d'autre.
Et cela, personne ne lui enlèverait.

Alors ce fut oui. Oui et encore oui.
Elles se marièrent donc, l'une d'un anneau serti d'une pierre claire, et l'autre d'une pierre sombre. La vie. La mort. Ensemble. À la vie, à la mort.
Et ce, depuis quelques décennies maintenant, filant toujours leur bonheur à deux, vivant leur vie de nomade, mercenaire ou soignantes, dépendamment des chemins qu'elles empruntent.
Et puis.... l'avenir seulement nous dira ce que cette vie leur réserve, non?



DANS LA VRAIE VIE

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Neghara Siorai
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Warren Emerson
El famoso 2004 — Admin

Métier : expert en mécanique - Duc de Vercice
Situation : aisé
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MessageSujet: Re: - Neghara Siorai - La vie n'est pas que le début [Terminé]

Te voilà validé !

Coucou miss, désolée de l'attente

Tu es validée, hâte de voir ce personnage en action, amuse toi bien parmi nous <3

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Warren Emerson
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