Adam Blood, le grand méchant vampire [Terminé]

Tu es doux avec les personnes que tu ne connais pas bien. Offrant des compliments, de petites attention... De manière générale, cela pousse les autres à avoir une image positive de toi. Un petit homme innofensif et avenant. En public, tu es agréable, souriant, faisant attention de ne pas bousculer les autres malgré ton gabarit.

En réalité, les personnes qui te connaissent mieux comme tes amis savent que tu peux être plus froid. Ce n'est pas par méchanceté, mais il t'arrive de laisser ressortir tes mauvaises humeurs et il est facile pour ceux à qui tu le montre de savoir ce qui te préoccupe. Cependant, bien que tu ne sois pas un "méchant" digne des histoires les plus folles, tu sais très bien cacher ce que tu veux garder pour toi, les secrets que tu découvres malgré les gens, les maux que tu as pu causer, et ta nature de vampire... Et bien que tu sois un homme de justice, la réalité est plus présente que les idéaux dans ton esprit, et tu n'hésiteras pas à causer des pertes pour les autres s'il le faut pour le bien de tes proches. Comme mentionné, tu es bien un homme juste, de bien. Cela se manifeste particulièrement par ta répugnance à sucer le sang d'autrui. La saveur du sang t'ennivre, mais pourtant, tu n'aimes pas l'acte. Car le sang nécessite de blesser quelqu'un. Et tu as presque peur de l'image qu'on peut donner aux vampires, des bêtes assoifées de sang chassant la nuit de jeunes femmes innocentes pour leur briser le cou avant de les assécher.

Tu es malin, organisé, méticuleux. Et tu aimes aider les autres grâce à ces points forts, la coopération est pour toi le meilleur moyen d'être plus efficace, et l'efficacité, tu adores ça. Tu es logique, pragmatique, mais cela n'enlève rien à ton côté spontané. Tu n'agis pas sur des coups de tête, mais lors de disputes, en recevant des reproches ou dans des situations innatendues, tes réactions sont naturelles, sincères, moins réfléchies et posées.

Tu es grand, très grand, du haut de tes deux mètres, tu peux regarder pas mal de personnes de haut. Cela dit, tu n'es pas ce qu'on appelerait une grande perche. Car ta stature, musculature, équilibrent ta silhouette. Ta peau est brune et douce, tu en prends soin. Ton teint sombre contraste avec tes cheveux clairs, blancs purs et non pas gris comme des cheveux de vieillesse, ils ont la couleur de la vapeur, de la neige. Tes traits sont masculins, une machoire définie, des joues plates, inapparentes. Tu es imberbe et cela garde ta peau totalement vierge de toute marque. Tes iris montrent fièrement une couleur de fleur des bois, sauvage, violette, une teinte qui ajoute à ton charme unique. Mais quand tu utilises ta bénédiction, ce pouvoir si dangereux, cette teinte violette passe brusquement au rouge sang, vif, lumineux. Et ce regard qui intrigue, fascine, soutient souvent celui des autres, devient alors effrayant, glaçant. Tes lèvres sont fines, souvent courbées pour indiquer ta satisfaction perpétuelle. Elles cachent deux canines fines, pointues et longues, qui se révèle quand tu souris pleinement, ce que tu évites.

Tes tenues sont en règle générale classes, soignées, celles d'un gentleman. Tu es au service du duc de Vercice, et en tant que tel tu ne peux te montrer autrement qu'avec une attitude admirable, une tenue arrangée parfaitement et une apparence physique maintenue. Pourtant, cela ne remonte pas à ton emploi de valet. Tu as toujours payé attention à être propre sur toi, présentable. La plupart du temps, tu portes des chemises, gilets, vestes, des gants blancs, des flots, pantalons noirs soulignant ta silhouette élancée.

Comment commencer... Le commencement ne t'as jamais défini, tu le refuses. Pourtant, tout viens de là... Ton occupation actuelle autant que ta maîtrise au combat.

Ton ascendance a de quoi impressionner, un fils de duc, et de déesse. Si seulement cela n'était que le fruit d'un amour sincère. En réalité, tu n'es qu'un enfant illégitime, une histoire dont tes parents se seraient peut-être passés. Et aussi loin que tu te souviennes, tu as toujours été partagé entre amertume et douceur à leur égard. Ton père, dans tes souvenirs, était un homme aimant, bien qu'il ait disparu après tes 10 ans. Ta mère... Elle est... Tu lui est reconnaissant, elle t'a élevé et t'a donné une éducation digne. Seulement...Elle est aussi la raison qui te pousse à éviter les discussions sur ton enfance. Ta mère t'as fait partir à tes 20 ans, sans prévenir, bien que tu t'en doutais. Il s'agissait de la déesse de la guerre, une femme forte et ayant le respect de beaucoup. Mais quand il s'agissait de ses progénitures, elle était rude, pour leur bien, pour qu'ils se prouvent dignes de leur ascendance. Pour toi, le jeune Adam, ça a été dur quelques fois, mais tu as supporté cette distance entre vous. Tu étais un enfant logique et progressivement, l'absence d'affection t'avais poussé à une attitude mesurée, froide.

Quand le fameux moment de faire tes preuves arriva, tu te soumis à l'épreuve, sur le champ de bataille. Vous étiez une équipe de trois, contre un liendes. Seulement trois pour s'occuper d'un de ces monstres. Les exigences de la déesse de la guerre étaient en dehors de ce monde... Pourtant, tu avais bien saisis tes avantages. Un terrain sur lequel tu t'étais très bien renseigné, que tu avais d'ailleurs rigoureusement piégé. Des coéquipiers compétents dans leur champ de compétence, avec qui un plan clair avait été établi. Tu avais triomphé après un combat impressionnant mettant en jeu ta vie, et blessant gravement tes frères d'armes. Mais tu avais réussi. Et tu étais revenu. Là-bas, un des hommes de la guerrière t'avais directement mis en garde. On te prévenu que tu risquais gros en revenant avant l'heure. Suivant ta façon d'être habituelle, bien que tu aurais voulu revenir auprès des personnes que tu avais connu toute ta vie, tu laissa la froide réalité gouverner. Et tu repartis en quête d'accomplissements.

Si piéger puis battre un liendes à trois ne suffisait pas, il te faudrait plus. Beaucoup plus, en fait, tu restais légèrement sentimental à cet égard. Un peu jaloux des quelques personnes qu'elle reconnaissait, et bien sûr jaloux de ta mère. Cela définit ton nouveau but. Revenir avec des accomplissements variés. Alors, tu étais parti en voyage, aidant les mercenaires les plus réputés grâce à tes compétences dans le maniement des armes d'hast et le combat au corps à corps. C'est ainsi que tu fut recommandé comme garde du corps, d'abord du seigneur d'un petit fief à Hetharcia. Puis d'un dieu. Contrairement à certains esprits irrémédiablement inclinés contre la foi, tu n'avais rien contre les divinités, car tu avais entendu nombres de récits des exploits de leurs fidèles et de leurs entreprises. Ils restaient efficaces. Alors tu avais fait ton travail et protégé le dieu des diverses affaires auxquelles il était mêlé. Tu ne connaissais pas de près cet homme. En fait tu n'étais même pas sûr de ce qu'il représentait. Seulement, vu les sombres histoires l'entourant, desquelles tu avais dû le sortir, tu savais que ce n'était pas un innocent dieu des bonhommes de neige. Puis, alors que tu continuais tes tâches, le dieu avait fini par te faire une proposition. Une bénédiction. Il connaissait ton passé, auquel tu t'accrochais. Et il savait que tu retournerais vers ta mère. C'est là qu'intervenais son contrat. Un contrat cruel. Devenir fort, et obtenir une réputation telle que tu n'aurais pas besoin de revenir auprès de ta mère pour te vanter. Il t'assura que s'il te trouvait heureux, vivant une vie de paix, il s'arrangerait pour détruire ton confort et faire de toi le héros auquel il aspirait. Tu avais accepté, là où beaucoup auraient refusé le contrat étrange du mystérieux homme. Et tu avais reçu ton pouvoir. Une malédiction autant qu'une bénédiction.

Tu partis encore en voyage, n'étant plus son garde du corps. Tu récolta des informations, te servis de divers contacts... Puis, tu te rappela les derniers mots de ton père. Dans un endroit caché, sous terre, se trouvait quelque chose à ton attention. Tu étais retourné là où tu l'avais vu pour la dernière fois et avait cherché. Pour finalement trouver sous un arbre un mot. "Trouve ton frère et aide-le. On se reverra.". Déjà à l'époque, tu étais malin, et les recherches, énigmes et mystères te captivaient. Ce devait être la raison de la misérable longueur du papier. Mais tu n'étais pas sans connaître ton identité. Un fils d'Emerson, famille ducale régnant sur Vercice, capitale de Senyel. Aider ton frère te mènerait peut-être à des accomplissements, alors tu t'y rendais, proposant tes services en cachant tes origines.

Le duc à qui tu proposa tes services ignorait que tu étais son demi-frère. Et pendant longtemps, il avait ignoré ta nature de vampire. Tu avais finis par la révéler accidentellement en le protégeant grâce à ta bénédiction. Tu essaies d'être transparent tant que possible avec ton employeur et demi-frère. Mais ça ne t'empêche pas de cacher ta "véritable" identité et ta foi envers ce dieu mystérieux qui veut te pousser à l'héroïsme.

Récemment, tu te fais des soucis, de par l'existence d'une femme. Pas du soucis pour toi, mais pour le duc. Il s'est épris d'elle mais tu maintiens de lourds doutes à son propos.