Poetry & Reality - james igglesden

Tu es très calme. Posé. Tu n'es pas quelqu'un qui va poser soucis à son entourage... Ou du moins, qui posait soucis à son entourage. Maintenant, ton entourage se résume à la déesse que tu protèges. Et justement, tu es très protecteur. Tu as hérité de ce trait de ton père. Protéger est une chose qui te rythme, car tu te sens utile, tu sens que tu peux aider quelqu'un. Tu peux même risquer ta vie pour protéger quelqu'un... Encore faut il que ce soit une personne proche de toi.

Sarcastique et légèrement égoïste sur les bords, si une personne n'est pas méritante à tes yeux, elle pourrait mourir à tes pieds que tu tournerais les talons sans lui accorder un seul regard. Tu tries les personnes qui t'entourent juste pour garder les personnes qui comptent réellement à tes yeux, tu ne veux pas être mal entouré, autant rester seul dans ces cas là.

Tu es combatif, ayant été entraîné au katana pour savoir te défendre. Ce n'est pas parce que tu étais un gosse de riche que tu devais forcément ne pas savoir te défendre ou te battre. Cela explique cette facilité que tu possèdes à te défendre, tant que tu es armé. Futé et malicieux, tu t'en sors sur le champ de bataille comme en coulisse, on peut dire que tu es, en quelque sorte, multi-fonction.

Originel; (venti)

Ta forme normale, originelle, est celle d'un homme aux traits fins. Tes cheveux sont mi-longs, et leur longueur te dérange au point de les coiffer en deux tresses. Hors de question pour toi de les couper. Car leurs pointes sont naturellement bleutées, tournant légèrement vers le vert turquoise, un trait physique que tu tiens de ta mère. Ton visage est pâle, ce qui fait ressortir tes grands yeux verts, qui scintillent de malice.

Tu n'es pas forcément très musclé, on va dire que tu as une carrure classique pour un homme de ton âge, ni trop musclé, ni trop maigre. Dans la moyenne. Tu mesures 1m69. Ton style vestimentaire est assez simple, tournant autour du blanc et du vert, les mêmes couleurs que tes yeux.

forme #2: (kazuha)

Sous cette forme, tu possèdes des cheveux immaculés, courts. Tout le contraire de ta forme originelle pour sûr. En signe de "reconnaissance" de ta forme originale, tu possèdes une mèche rouge, un rappel aux pointes bleutées. Tu possèdes un peu plus de muscles, comme si il s'agissait d'une forme offensive. Ta taille est la même, il y a juste l'aspect physique qui change, dont tes yeux, qui deviennent rubis.

Tu ne sais pas si tu es juste né sous une mauvaise étoile ou alors maudit à vie. Tu as apprit avec le temps à ne plus te poser de questions; te laisser porter par le vent et attendre que les jours passent, sans chercher à guider ton existence d'une quelconque manière. Tu ne tiens pas cette philosophie de vie depuis ta naissance, non, c'est depuis que tu es ce "Demi-Dieu en cavale".

Tu es né à Thyrrgae. Tes parents ? Spéciaux. Ton père était un Dieu, ta mère une humaine. Rares étaient ces dieux qui voulaient avoir une progéniture avec un "simple" humain, mais ce n'était pas le cas de tes parents. Ton père, un dieu dont le pouvoir t'était, encore à ce jour, inconnu, était à la tête d'une modeste entreprise avec quelques fidèles. Ta mère était, quant-à elle, la plus belle des créatures que tu avais vu au début de ta vie sur cette planète. Belle et douce, elle était le bras droit de ton père, malgré son appartenance aux humains. L'amour était plus fort que tout pour eux, et c'est de cet amour que tu étais né.

Les Igglesden ont accueillis un enfant aux cheveux ébènes, des cheveux aux pointes bleutées, comme cette humaine qu'était ta mère.

Tu avais eu une enfance relativement calme. Certes, être fils d’un dieu et d’une humaine n’était pas une partie de plaisir, subissant quelques « harcèlement » de la part de tes camarades de classe, ou même des professeurs. Après tout, les enfants « hybrides » n’étaient pas monnaie courante, et chez certains, il était signe annonciateur de malheur. Si les personnes non-croyante croisaient un enfant qu’on qualifiait de « bâtard » , elles pouvaient prendre peur, ou autre. Tout cela, tu l’avais vécu. Tu avais vécu une sorte de peur envers toi à cause de tes parents, de ce qu’ils représentaient. Bien évidemment, tes géniteurs te rassuraient, te disaient de ne pas y prêter attention. C’est ce que tu essayais de faire ; toute ta vie. Tout du moins, tout le début de ta vie.

A tes 20 ans, un malheur s’était abattu sur votre famille.. Alors que tu t’étais rendu dans le bureau de ta mère pour lui demander quelque chose, tu vis la scène la plus terrifiante de toute ton existence ; le corps de ta mère, gisant au sol  dans une mare de sang, morte. Tu n’avais pas besoin d’être un fort scientifique pour comprendre que ta mère avait été assassinée. Et comme tu avais découvert le corps, tu allais être accusé (à tord). En panique, tu avais fait l’erreur de toucher le corps de ta mère, la tourner pour voir si son cœur battait encore, si tu t’étais trompé, si, au final, elle n’était pas morte. Tu avais juste réussi à tâcher des vêtements et tes mains. La porte s’était ouverte, deux gardes étaient entrés, les sourcils froncés.

« - On le savait ! Cet enfant bâtard est dangereux, il a tué la femme de notre Dieu ! Arrêtez le et prévenez notre souverain ! »

Repartant aussitôt, ils t’avaient enfermé dans la salle, sous surveillance. En pleure, tu ne savais plus quoi faire. Comment te sortir de tout ça ? Tu n’avais rien fait,tu le savais, mais eux, ils ne te croiront jamais. Comme l’arrivée d’un sauveur, tu vis ton père rentrer dans le bureau, refermant la porte derrière lui. Il s’était jeté sur toi, te prenant dans ses bras, posant sa main frêle dans ta chevelure ébène.

«  - Tu n’as rien fait, je le sais. Mais je n’arrive pas à changer leur point de vue. Donc prend ça ; quand tu seras emmené au cachot, utilise cet objet pour changer d’apparence. Tu les tromperas et ils te laisseront fuir, je passerai si ça marche pas. Puis fuis, loin, très loin. Mon fils, survit. Je te retrouverai, je te le promet. »

Il t’avait donné une sorte de broche, avec une pierre turquoise, très claire, avec un symbole étrange dessus. Tu n’avais pas pu comprendre tout de suite ce que cela signifiait. Les gardes étaient revenus, avec ton père derrière qui, jouait une comédie, tu le voyais bien. D’un coup de main, il donnait l’ordre de t’emmener aux cachots. Tu avais confiance en ton père, alors tu les suivais sans broncher.. Quand tu fus enfin dans les cachots, tu étais étonné de voir que tu n’étais pas surveillé. Ils croyaient autant en leurs barres de fer ?  Tu ne sais pas, mais dans tous les cas, c’était le moment d’appliquer le plan de ton père. Sortant cette broche scintillante, tu regardais par la fenêtre : vous étiez en automne. Ces feuilles orangées virevoltaient tandis que tu murmurais à cette broche de changer d’apparence. Ton père n’avait pas pu t’expliquer comment cet objet, sans doute magique, fonctionnait. Alors tu devais comprendre cela de toi-même, et ce, très vite.

A force de penser fortement à changer d’apparence, la broche s’était mise à scintiller encore plus fort, et sans que tu ne comprennes comment, tu voyais, tu sentais que ton corps changeait.. Cela n’avait pas prit plus de 5 secondes et tu fus surpris de constater, avec ton reflet dans la fenêtre, que tes cheveux étaient devenus blancs pâles, avec une seule mèche qui était rouge, sans doute un rappel à tes pointes bleutées quand tu es sous ton apparence initiale. Tu ne sais pas si c’est temporaire ou définitif, mais en tout cas, une chose est sûre : ils ne pouvaient pas te reconnaître.

Néanmoins, la magie est courante dans votre monde, alors ils allaient avoir des soupçons, pour sûr. Tu avais décidé de briser la fenêtre avec un morceau de bois décrépit qui venait d’un des pieds du lit. Alertés par les bruits, les gardes s’étaient dépêchés de venir, et au final, ils avaient trouvé un simple jeune homme aux cheveux clairs et à la mèche rouge, rien à voir avec le fils du Dieu de ces lieux.

« Que s’est-il passé ? Où est James Igglesden ?! Ou est le meurtrier ? Qui êtes vous ? »
En panique, tu essayais de trouver un mensonge crédible.

« Je suis-

- C’est un jeune soldat que j’entraîne personnellement. James a dû interchanger sa place avec Evan pour l’accuser à tort. Relâcher le et partez à la poursuite de mon fils »

Ton père faisait en sorte de tisser un mensonge pour te laisser partir. Les gardes, perplexes, te laissaient sortir et après un dernier regard envers ton père, tu étais reparti d’une démarche qui sonnait comme si tu étais confiant, même si tu étais tout sauf cela. Te voilà donc en cavale grâce à un objet dont tu ne connaissais pas les limites ni quoi que ce soit.

Ta cavale avait duré un an. Une année que tu as utilisé pour comprendre l’utilité de cet objet bleuté. Au final, tu avais apprit que tu pouvais interchanger entre l’apparence « d’Ivan » et l’apparence de « James » une fois toutes les deux semaines, ces deux semaines étant une sorte de « compte à rebours », un e « recharge ».

Cependant, il y a peu, tu avais joué avec le feu. Tu avais changé d’apparence sans le vouloir en plein centre-ville, laissant l’apparence de James réapparaître face à des soldats qui te cherchaient encore.Tu avais fuis comme tu le pouvais, étant poursuivit. Tu avais vu une ferme reculées, te disant que cela pourrait être ton refuge. Mais tu fus rattrapé et…

Et tu ne fus pas blessé. Car une jeune femme aux cheveux blonds était sortie de tu-ne-sais-d’où, et elle t’avait défendu. Tu n’avais pas compris son geste, mais ce que tu savais, c’est que tu lui étais redevable, si bien qu’après avoir compris qui elle était et son vécu, tu t’étais montré comme un garde du corps, pour elle, car tu n’avais plus rien à perdre.