I'm addicted to you... - Honoka Yujira [TERMINEE]

Droite et juste, mais tout de même conciliante et empathique. Honoka a su au fil des année se créer un caractère de femme qui ne cherche pas spécialement à se démarquer des autres mais qui se veut indépendante. Elle avait appris vite à grandir seule et donc à subvenir à ses propres besoins.

En affaire elle ne se laisse pas avoir et négocie toujours avec plus ou moins de finesse, et elle fera tout pour atteindre ne serait-ce que son objectif de base, étant parfois têtue. Un poil trop même.
Elle est très exigeante avec elle même et fait de son mieux pour se surpasser tous les jours. Faisant attention au moindre détail, ne laissant même pas un pli apparaitre sur sa chemise.  Les heures en plus le soir ne la dérange pas tant elle est dévouée à son travail auprès de Dame Ievseïev, celle qui l’avait d’une certaine façon sauvée et fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui même.

Dans un cadre plus personnel elle devient une toute autre femme, bien plus douce et timide un poil moins sure d’elle. Elle redevient alors cette petite fille à qui on a volé toute son innocence et sa jeunesse. Vite indécise pour même choisir quoi manger le soir.

Elle possède des cheveux verts pâles. Ce n’est pas un vert agressif qui attire forcément l’oeil, même si ce n’est pas une couleur très répandue, cela reste sa couleur naturelle. Elle fait son charme. De la même couleur, couleur d’un émeraude, elle possède un seul œil vert. Oui un seul, car elle a en fait les yeux vairons, un œil vert et un œil bleuté. Certains sont perturbés par ce regard bicolore tandis que d’autres sont fascinés par ces derniers et aiment s’y perdre quand la demoiselle permet d’avoir un contact visuel aussi long.

Elle est svelte et possède des formes féminines mises en valeur grâce à ses vêtements sans pour autant qu’elle aille dans le vulgaire. Par ailleurs, ces derniers sont toujours élégants et lui donnent un charme sans pareil.

Néanmoins, tout comme le Duc Emerson, pour cacher cette « apparence de vampire », Honoka a réussi à garder cette partie d’elle, celle aux cheveux verts menthe. Mais quand elle laisse ses sens de vampire s’exprimer, prendre tout le contrôle, ses cheveux s’éclaircissent jusqu’à devenir blancs neiges, un blond très clair si on préfère. Ses pupilles tournent au rouge rubis et ses canines apparaissent, de manière effrayante, tout comme n’importe quel vampire.,

Une orpheline à l’âge de 12 ans, suite à la mort de son père emporté par la maladie et deux mois plus tard de sa mère emportée par la folie suite à la mort de son seul amour elle s’était pendue dans le clapier dans lequel elle vivait avec sa fille. Honoka Yujira.

La rue était devenue sa maison. Les anciens propriétaire ayant décidé que c’était plus rentable de laisser une gamine à la rue. Et il avait raison. Ca faisait une bouche en moins à nourrir pour lui    
Heureusement que quelqu’un était venu vers moi quelques jours après mon abandon. Je n’avais plus aucune lueur dans les yeux selon elle. Elle m’avait trouvé là dans un coin de rue assise au sol, déshydratée, affamée et crasseuse. Et pourtant pour je ne sais quelle raison, elle s’était prise d’empathie pour moi.? Elle m’avait emmenée chez elle, donné des vêtements neufs, un bain et de la nourriture. Elle me traitait telle une poupée de cire. Avec la plus grande des délicatesse.

Pourquoi ? Elle voulait me vendre ? M’utiliser ? J’avais cru comprendre qu’elle avait un nombre incalculable de femme travaillant pour elle. De toute façon, une partie de moi est brisée. J'ignore ce qu'on va faire de moi, je ne veux même pas savoir ce qu'on va faire de moi, je me fiche de ce qu'on va faire de moi. De toute manière, ma vie n'a pas de sens et ne compte plus. La seule valeur qui me reste est celle que j’ai à ses yeux.

[...]

J’étais simplement partie faire des courses pour Dame Ievseïev. Je travaillais pour elle depuis bien longtemps maintenant. J’étais devenue sa conseillère. C’en était fini pour moi de traiter avec des hommes et de les racoler tous les soirs. J’étais devenue une secrétaire ? Conseillère ? Oui quelque chose dans le genre.

Comment se retrouver dans une situation pareille ? C’était normal pour une simple Horlogère de se retrouver dans une situation pareille ?

Je faisais tout pour éviter les noises et vivre une belle petite vie simple et sans accroc. Je ne demandais rien à personne. Il est vrai que j’étais la conseillère de ma vénérée déesse. Mais tout de même. Je n’étais là que pour étendre nos activités… Ou pour subvenir aux besoins de Dame Ievseïev comme aujourd’hui. C’était bien trop souvent pour cette dernière raison d’ailleurs. Je voulais toujours me démarquer un peu plus mais je ne pouvais rien faire de plus.

Et là j’étais prises dans ce que l’on pourrait appeler un accident ? Des monstres en ville ? Comment c’était possible ? Il n’y avait pas de garde ? Pas de sécurité ou même d’aventurier pour se battre contre eux. Non. Personne. Et qu’est-ce que j’allais faire contre eux moi au final ? Et pourtant ils s’approchaient de moi en grognant de plus en plus fort. Je saisissais la première chose que je voyais instinctivement, un balais… Qu’est-ce que j’allais faire contre eux avec un misérable balais de jardin ?

Effectivement je n’avais rien pu faire au moment même ou ils lançaient l’assaut sur moi je n’avais rien pu faire. Ils étaient tellement que je ne savais pas ou donner de la tête. J’avais senti l’un d’entre eux me mordre à la jambe gauche, et un autre au bras gauche. Je hurlais de douleur.  J’avais quand même encore assez de force pour invoquer un pic de glace et empaler  celui qui s’agrippait à mon bras, mais ce simple mouvement n’était vraiment pas nécessaire. Bien que par simple vengeance. Mais cela ne menait à rien. Je perdais mes forces… Ma chair se déchirait encore plus dans leurs mâchoires. Ca me brulait si fort. Du poison ? Tout ce que je savais c’est que je ne pouvais plus bouger… Mes membres se raidissaient, et je perdais peu à peu mon sang.

J’entendais du bruit. Qu’est-ce que c’était ? Des personnes. Elles étaient venues pour me secourir ? Elles tuaient les bête qui avaient déjà lors lâché prise. L’un de ces hommes étaient venu vers moi et me portait dans ses bras… J’agonisais… Ma vision devenait de plus en plus floue et j’entendais un son strident.

“...”

Non je ne comprenais toujours pas ses paroles… Je tendais la main vers mon sac avec le peu de force qu’il me restait et je lui cherchais deux objets, le premier étant une clé, celle de ma maison et enfin une montre à gousset en cuivre… Je la lui tendais…

“Prenez ça, ma maison se situe en ville,   il y a… Une lettre dans ma table de chevet. ”

J’avais tenté de lui indiquer exactement ou je vivais, mais je me mettais alors à cracher du sang et à me repaitre doucement de douleur… Il essayait de me parler… Plus le temps passait, moins je l’entendais. Je n’arrivais même pas à lire sur ses lèvres… Mon coeur commençais à battre de moins en moins vite, je fermais doucement les yeux de fines larmes venant perler de ceux-ci… Et mon bras tombait à nouveau au sol.

Ca y est. C’est vraiment la fin maintenant, quelle fin minable… J’aurai tellement aimé pouvoir en faire plus… C’est… Si bête. Je sentais une dernière douleur dans mon cou.

“...”

Et puis plus rien.