Luxury. — katyusha lyudmila ievseïev

Tu es tiraillée par plusieurs facettes de ton identité. D'un côté, tu assumes parfaitement ton don de la luxure, ce pseudo pouvoir que tu possèdes. Tu assumes le fait que l'on puisse te considérer comme une femme fatale, manipulatrice et dotée d'un corps à double tranchant qui peut nuire aux faibles et faire plaisir aux forts. Cette puissance que tu possèdes est parfois enviée par de nombreuses femmes qui ne se sentent pas assez mise en valeur, assez fière d'elle et leur corps. Oui, on t'envie parfois, et sans doute que tu devrais être touchée de cette attention à ton égard. Et cela te touche, la plupart du temps.

D'un autre côté, intérieurement, tu te dégoûtes. Malgré que certains te voient comme une femme tyrannique aux penchants étranges, tu es dotée d'un cœur, d'une éthique moral. Loin de toi l'envie d'être une prêtresse qui ne respecte pas un minimum ses prétendants, ces personnes qui travaillent pour toi. Elles sont respectées, si du respect vient en retour aussi.

Mère de plusieurs enfants, malgré ce don et cette position de déesse, tu tentes tant bien que mal d'être une bonne mère, t'occupant de tes enfants comme des princes et des princesses. Même tes prétendants ont ton respect, malgré que tu fais quelques traitements de faveur à un certain rouquin, même si il n'a pas l'air ouvert à tes avances...

En tant que déesse de la luxure, ton physique est sans égal. Charnelle, envoûtante, il est difficile pour toi d'échapper aux regards de la gente masculine, mais aussi de la gente féminine aussi.

Tu as des cheveux clairs, tournant du blond à blanc neige en fonction de la lumière. Tes yeux sont dorés, aussi purs que l'or, beaucoup de personne aime s'y perdre, se plonger dans ce regard qui brille comme des feux d'artifices. Ce physique envoûtant montre que Dame Nature t'a gâté par la vie. Tu as des formes féminines prononcées, un corps de déesse parfait, sans aucune imperfection ni même de grain de beauté. Tu es simplement une créature au physique indéniable et généralement, on ne se focalise que sur cela. Tu as une peau claire, qui rougit très vite, surtout au niveau du visage quand tu souris, quand tu es en colère, quand tu es vexée. On peut lire en toi comme un livre ouvert, alors il est difficile pour toi de cacher tes émotions.

Naissance: Chronorium;
Don: La luxure;
La vie: Un fardeau;

Tu ne te souviens pas particulièrement de ta naissance. Tu ne te souviens seulement que de quelques brides qui passent de temps en temps dans ta tête depuis que tu es descendue sur Heliendel il y a 250 ans. Tu es née avec une sœur, une sœur jumelle; Ludmila Ievseïev. Tu as toujours aimé ta sœur, c'était la seule avec laquelle tu pouvais tout faire sans être jugé, tu lui faisais confiance, au moins elle ne pouvait pas te juger. Ce que tu te souvenais aussi était quand tu avais eu 18 ans. Un déclic en toi; ton don était là. La luxure. La luxure est un terme qui désigne un penchant considéré comme immodéré pour la pratique des plaisirs sexuels ou pour une sexualité incontrôlée et sans vocation procréative. C'était donc ça, ton don ? Ce que tu allais devoir traîner toute ta vie ? Supplice, fardeau, voilà que tu n'assumais pas ce don, et ce même quand tu étais descendue à Heliendel.

Tu savais que ta condition de déesse après être descendue à Heliendel n'était pas la même qu'avant. Alors âgée de 25 ans, il fallait que tu te trouves des Fidèles. Tu avais peur de mourir, peur de disparaître, même si c'était ce que tu voulais, avec ce don qui se développait de plus en plus, ce fût pire après cette nuit là.

|| TW : Pegi 18 (c'est pas hard mais on sait jamais) ||

Les draps s'enroulent, des soupirs, de la sueur. Cet homme, tu l'avais rencontré il y a à peine trois heures, à une petite taverne où tu logeais pour tenter de fuir la mort. Il est tombé sous ton charme, puis vous êtes montés dans une charme, et voilà que ton don faisait tout. Tu prenais du plaisir, lui aussi, tout était enivrant, agréable, charnel, comme si tu avais retrouvé une partie de toi, une partie de ta nature; la luxure. Oui, tu aimais ce genre de situation, et tu n'étais jamais comblée, jamais satisfaite. Il en fallait toujours plus. Toujours plus.

|| oui y'avait vraiment rien de hard ||


Ebats finit, une question restait en suspend. Oui, tu avais trouvé ta nature, ce qui te poussait à vivre, même intérieurement tu étais tiraillée par le dégoût de ce don, tu vivais mal avec cette raison de vivre, mais d'un autre côté, te voilà, véritable déesse d'un pêché, il fallait bien monter une entreprise, faire en sorte de vivre.

Ce coup d'un soir te sifflait une idée à l'oreille, et voilà qu'une entreprise ouvrait. En quoi consistait elle ? Avez - vous réellement besoin d'explications ? Des femmes de joie, des femmes libérées qui voulait exposer la beauté de leurs corps dans des bars étaient dirigées par tes soins, rémunérées par tes soins. Des hommes de joie aussi, mais aussi tes prétendants. Car tu avais une peur énorme de ne pas avoir de descendance, ou de ne pas croiser le véritable amour. Alors oui, tu avais des prétendants, liés par un contrat; celui de te faire un enfant et rester auprès de toi, dans cette entreprise atypique.

Il y a huit ans, tu avais croisé Cet Homme. Fils de la déesse de la guerre, tu avais vu ses aptitudes au combat, il était parfait. Des mouvements parfaits; tu étais fascinée. Si bien que tu voulais l'avoir auprès de toi. Je me dégoûte.  D'une raison superflue, tu avais réussi à faire de lui ton prétendant. Néanmoins, voilà que tu faisais face à quelque chose de peu commun;
L'amour.

Oui, tu étais véritablement amoureuse de lui, c'est pour cela que tu lui avais fait un contrat un peu particulier. Un enfant, la fidélité et l'interdiction de sortir du territoire de l'entreprise, prétendant son bien, même si c'était réel.

C'est avec lui que tu avais eu ton troisième enfant, les deux autres étant des enfants de deux autres contrats qui ont bel et bien abouti à une grossesse. Les deux aînés était une fille, Mélodie, et un garçon, Ivan. Ton troisième enfant s'appelait Aerin. Dotée d'une magnifique chevelure rouge aux reflets rosés, c'était ta fille, à toi et Arthur. Mais le bonheur n'avait pas continué longtemps. Ta précieuse fille s'était faîtes kidnappée. Par qui ? Tu l'ignores. Comment ? Tu l'ignores. Tu avais perdu ta fille et personne ne semblait savoir où elle était allée, qui l'avait enlevé.

Tu brûlais de rage, envoyant des dizaines d'hommes la chercher, la fureur d'une déesse était une chose effroyable, vous le saviez ?