Heliendel
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H E L I E N D E LNC - 16 - FORUM FANTASY · AVATARS MANGA · 200*400

Heliendel, une ancienne Terre bénie par les Dieux pendant des siècles se voit être le théâtre d’une nouvelle ère pour les nouvelles générations de nouveaux Dieux et Déesses. Ces entités vivaient au-dessus d’Heliendel, dans un espace hors du temps nommé Chronorium, un monde avec un niveau de vie supérieur et des technologies de pointe comparée à Heliendel. Ce luxe aveuglait les Dieux, qui ont fini par abandonner leurs fidèles, les Hédéliens. En réponse, ces derniers ont cessé de croire en ces êtres supérieurs, leur privant de leurs forces qu’ils puisaient de la qualité et la quantité de leurs croyants. De ce fait, les Dieux devenaient faibles, si bien qu’une faille s’était ouverte, provoquant l’arrivée d’une Déesse supérieure, voulant dévorer les Dieux déchus à Heliendel sans raison apparente.
Qui serez-vous, dans ce monde déchu ?Lire la suite

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Onhara Siorai, la mort n'est pas la fin [Terminé]

Onhara Siorai

Métier : Mercenaire renommée
Situation : Aisée
Tymos : 356
MessageSujet: Onhara Siorai, la mort n'est pas la fin [Terminé]

image
Onhara Siorai
Réveille-toi ! T'as une vie alors profites-en !


SioraiOnhara468 ansDéesseFemmeChronoriumHomosexuelle
DieuxMercenaireVeloce Visrin de Carciphona par Shilin Huang



Don

La déesse de la vie avait tout droit sur la vie, un droit absolu. Tant que cela n'empiétait pas sur l'autorité de la divinité de la mort. Donner vie aux choses, plantes et animaux, animer les montagnes devenues volcans, maintenir les choses en mouvement, tel était son pouvoir.

Malheureusement, après être partie du Chronorium, ses pouvoirs ont été grandement affaiblis. En reste une réplique.

Que vie soit : Elle peut animer ce qu'elle marque. Cela peut être un dessin sur la peau, une marque inscrite dans une épée, un mot sur un bijou, il suffit que la marque vienne de la déesse de la vie. Son pouvoir fait la distinction entre ce qui n'est pas vivant et ce qui n'est plus vivant. Elle ne peut pas redonner vie à quelque chose, seulement donner vie. Son pouvoir sur des personnes vivantes peut guérir, aider le corps et l'esprit, offrant de "l'énergie vitale". Les marques ne sont pas cumulables, une seule peut être en effet. Mais elle peut marquer des êtres vivants toutes les heures. La partie la plus intéressante de son pouvoir concerne l'inanimé. Elle peut donner une âme à des objets, bien que la durée de vie soit conditionnée par la préciosité du matériau, la résistance, la taille de la marque. Cela pourrait aller jusqu'à 100 ans s'il s'agissait d'une épée dans des matériaux mythiques, rares et imbrisables. Et la vie peut durer seulement 20 minutes dans le cas d'une boule à neige qu'elle voudrait animer. L'objet se brise à la fin de l'effet. Cela lui permet d'animer certains objets au même titre qu'animaux, tandis que d'autres manifestent la marque de la déesse de la vie avec une conscience qui les habite. Elle l'utilise pour créer des armes conscientes. Dans le cas des objets, les cadavres ne sont pas concernés par ses pouvoirs, tout comme toute conscience artificielle serait considérée comme déjà vivante.



Caractère

Tu n'es pas vraiment ce qu'on attendrait de la déesse de la vie. Pas douce, ni gentille par nature. Cependant tu représentes assez bien la vie si on y pense. Toujours en mouvement, tu n'hésites pas à te remettre en question. Tu es attentionnée avec ceux qui t'importent et froide avec ceux que tu n'aimes pas. Tu es téméraire, prenant toujours des risques pour tes intérêts. En fait, tu es même impulsive, allant au devant des situations. Même si tu sembles calme au premier abord, ce n'est qu'une apparence, tu peux t'emballer pour beaucoup de choses. En fait, tu es même colérique des fois, quand tu es d'humeur délicate, une mauvaise remarque peut valoir une bien méchante réponse. Tu n'es pas très bonne pour réconforter les autres, les aider émotionnellement, bien que tu tentes. Avec personne pour t'élever et un guerrier comme modèle, on peut dire que tu es un garçon manqué, pas que ça ait l'air de te déranger. Cela dit, de ton mentor autant que tes adversaires, tu as tiré pas mal de leçons et de tes traits de caractère. D'abord ta détermination à finir ce que tu entames, puis aussi ta façon crue de t'exprimer. Malgré tout ça, au final, tu es pleine de compassion et comprend les autres, le tout est de le montrer !

Tu n'aimes pas qu'on te mente, les éternelles victimes et ceux qui forcent des responsabilités sur les autres. Et tu apprécie la franchise, le courage et l'assiduité.



Physique

Onhara a l'apparence d'une jeune femme, grande et fine. Son corps est pourtant taillé dans le marbre des statues, avec des muscles dessinés en suivant les classiques. Ceux-ci ne sont pas volumineux, mais leur forme est présente de façon apparente à travers sa peau. Sa peau est laiteuse, ses cheveux longs et blancs. Ils sont assez longs pour lui arriver au milieu du dos et sont en général attachés en une queue de cheval. Ses yeux sont bleus clairs, entourés de longs cils noirs marquant son regard. Elle a des mains fines, mais durcies par sa pratique du sabre.

La plupart du temps, elle porte des vêtements pratiques, de combat, ou légers pour s'adapter à l'effort intense pendant les saisons tempérées et chaudes. Elle se change systématiquement en sortant de son entraînement, après une bonne douche, c'est une sorte de rituel pour laisser son métier derrière et reprendre son statut de déesse, dans des habits luxueux. Hors travail, il lui arrive de porter des broderies dorées, quelques gemmes, de la fourrure...

Son attitude est simple, elle sait être raffinée. Mais elle ne le fait pas forcément. Et la plupart du temps, elle préfère se mettre à l'aise dans un fauteuil plutôt que s'asseoir convenablement. De manière générale, la pudeur et ce que les autres pensent lui passe par dessus la tête, bien que ce ne soit ni une exhibitionniste ni une personne de mauvais goûts. Sa voix a une pointe aïgue qui a été effacée au long de sa vie, elle est légèrement grave avec un grain. Ses paroles sont posées, prononcées à un rythme modéré. Elle ne prononce pas chaque mot séparément, ni lentement, mais prend son temps et articule.



Histoire

Sa naissance fut le théâtre d'une heureuse coïncidence, naissant le même jour que son opposé, déesse de la mort, sa jumelle Neghara. Nées à la mort des deux précédentes divinités qui avaient laissé une lourde marque dans la mémoire des dieux, elles furent craintes et respectées, et rapidement seules. Leurs parents avaient eu des différents avec les anciennes incarnations jumelles. Et cela les poussa à abandonner les deux soeurs, leurs filles. Onhara avait la chance d'être plus aimée que sa soeur, même repoussée par ses parents, les dieux l'aidaient si possible, peut-être en espérant une faveur future. Malgré cette situation plus confortable pour Onhara, elle suivit Neghara qui était crainte et haïe. La jeune déesse de la vie était née avec elle et ne s'en était jamais séparée.

Il y eut des moments difficiles, à devoir chercher des petits boulots en tant qu'enfants, devoir subvenir à leurs propres besoins. Seule, Onhara n'aurait pas réussi, mais avec sa soeur comme objectif, elle réussissait à aller de l'avant, persévérant toujours plus. Rapidement - à l'échelle divine - elles trouvèrent un logement et purent y vivre à deux. Les deux soeurs étaient très complices, s'amusant chaque soir avec des jeux inventés, des défis, des concours de blagues, des jeux de mots, des activités inédites... C'est à cette époque qu'après pas mal de labeur, elles se permirent d'offrir l'une à l'autre un instrument de musique, le cadeau d'Onhara à Neghara fut un violon, venu du dieu luthier.

Puis après une trentaine d'années, alors qu'elles grandissaient, attachées l'une à l'autre et menant leur vie sans se soucier de la société de Chronorium, Onhara trouva un domaine l'intéressant en apercevant les entraînement au sabre du dieu du sabre. Alors, discrètement, elle s'était faufilée, évitant les regards indiscrets. Et elle avait demandé innocemment "Comment vous faites ?". Le dieu du sabre, bien que surpris de son apparition si soudaine était pourtant comblé qu'on s'intéresse à la pratique du sabre. Et improvisant un sabre d'une branche, il l'introduisit au maniement, ce qui ne manqua pas de fasciner la déesse de la vie et provoquer de doux rires chez le grand homme. Et le lendemain, après sa journée de travail et avoir prévenu Neghara, elle se rendit sur le terrain d'entraînement de la divinité. Les mouvements fluides, bruts mais raffinés, précis l'intéressaient. Puis elle revint le sur-lendemain, et le jour d'après, et ainsi de suite. Bientôt des mois passèrent. Des fois, elle venait, observait quelques minutes, avant de repartir, offrant des biscuits à l'homme. D'autres fois, elle le rejoignait, avec un sabre en bois, copiant ses mouvements. Et bien rarement, celui-ci arrêtait sa pratique pour discuter et la guider. Bien qu'elle ne connaissait alors pas de figure familiale autre que sa soeur, elle ne put s'empêcher de se dire qu'un père ou un grand-père aurait agit de la sorte. Elle n'avait pas tardé à amener sa seule personne de confiance, celle qui devait tout partager avec elle. Dans les yeux de la jeune Onhara c'était un spectacle incroyable qu'elle devait faire vivre à sa soeur. De manière étonnante, de la même façon qu'il ne faisait pas de manières pour Onhara, il ne dérangea pas sa pratique en voyant qu'elle s'était multipliée. Neghara avait été effrayée par la lame au premier abord, la divinité de la vie en était consciente. En fait elle était plus consciente de sa jumelle que d'elle-même.

Et des années passèrent, Onhara perfectionnant son maniement du sabre. Jusqu'à ce qu'elle trouve une idée pour trouver un véritable intérêt et la remettre en mouvement, en difficulté, dans l'adversité. En effet, il existait une arène, où l'on combattait pour le sport et le spectacle, entourés d'un public. Et ce qui devenait une jeune femme voulut s'y essayer. Elle tentait le coup, armée et entraînée, et remporta sa première victoire assez facilement étonnamment, face à un autre jeune dieu. Commença une série d'affrontement, des fois face à des spécialistes qui lui mirent des raclées. Mais chaque défaite signifiait un enseignement pour Onhara qui n'avait eu pendant longtemps le droit qu'à des conseils sur sa lame. En plusieurs années, elle se forgea une réputation, tournant l'ancienne réputation de la déesse de la vie. La précédente déité était douce, attentionnée et soignait les autres, tandis qu'elle pouvait être brute, blesser et dominer les autres. Et c'était ce que la jeune femme visait. Envoyer deux messages clairs. Elle n'était en aucun cas son incarnation précédente, il lui suffirait d'un sabre pour infliger quelques souffrances aux mauvaises personnes en voulant à son âme-soeur. Le second message, de paix, était moins évident. La divinité avait changé. Et si c'était le cas, sa soeur n'était pas la même que sa précédente incarnation non plus. Mais aux commentaires, on ne garda que son aspect redoutable, utilisant au contraire son lien à Neghara pour lui faire des titres.

A cette époque, les deux avaient grandit ensemble, et Onhara dédiant la plus grande part de son temps à Neghara, elle se mit à se questionner naturellement. Comment qualifier son contraire, sa jumelle ? Il y avait en elle un besoin d'exprimer un amour et une attention qui n'avait place qu'avec la déesse de la mort. C'est en continuant leur quotidien commun qu'elle mit en cause ses sentiments et sa relation avec Neghara constamment. Des jumelles, c'était sûr. Des amies, sûrement. Des rivales, parfois. Mais il y avait entre elles une tendresse non exprimée par ces mots. D'égale à égale, se connaissant l'une et l'autre autant qu'elles-même. Il lui fallut une longue recherche et d'incessants questionnements pour réaliser une chose toute simple. La jeune femme impulsive connaissait les secrets de Neghara, l'enfant douce et peureuse. Et ce fut une discussion toute simple qui lui permit de comprendre. Alors qu'elle était à l'arène, se changeant sans pudeur quelconque en discutant avec sa patronne.

- Tu rentres encore super tôt ! Tu ne veux pas aller boire un coup avec moi ? Préviens ta copine et tout ira bien, je ne suis pas de ces obsédées de déesses de l'amour, de la luxure et autres... Ce n'est pas comme si tu la trompais !

- Hm...? Ce n'est pas... Ok. Je vais la prévenir et je reviens, vous me ramenez si je ne tiens pas l'alcool.

Après son aller-retour, elle rejoint la déesse dans un bar, discutant des combats, d'actualités du monde divin, qu'Onhara suivait rarement pour être capable de suivre ce qu'on lui disait. Et au fur et à mesure de la soirée, la boisson coulant à flot, l'esprit de la divinité de la vie se fit flou, sa tête lui tourna. Et ce fut finalement bien sa patronne qui, comme promis, la ramena chez elle, la confiant à Neghara. Onhara s'était réveillée chez elle, alors que sa jumelle l'allongeait. Saoule elle mit naturellement un moment à faire la "mise au point", observant Neghara. Avant de l'embrasser sans ménagement, la main sur sa joue. Après ce bref moment, elle retomba, la tête sur l'épaule de sa compagne de vie, murmurant un "Je t'aime". Voilà ce qui habitait la pauvre âme tourmentée. La jeune femme n'avait jamais eu le train de vie normal et l'éducation qu'elle aurait voulu. Et cela rendait certaines choses difficiles à exprimer pour elle. L'alcool ainsi que sa patronne, une personne qui avait gagné progressivement une petite partie de confiance l'avaient seulement aidé à poser ses mots.

Après cela, elle se rendit compte que pour sa jumelle, cela était évident. Et sans besoin de l'affirmer directement, le couple se forma, Onhara n'eut plus peur de l'affirmer. Elle continua de se contenter de son petit monde. L'arène, son âme-soeur, la douce déesse de la mort, sa patronne, ses visites au dieu du sabre, bien moins fréquentes. Puis vint la dernière année. Pas celle de Onhara. Celle du Chronorium.

Une déesse inconnue apparut et sans prévenir, d'un moment paisible dans son appartement avec sa semblable, le monde de la déesse de la vie bascula vers un champ de bataille. Par son impulsivité, elle se rendit en un éclair sur le lieu où les dons divins se déchaînaient. Armée de son sabre béni, la jeune femme tenta de participer, d'affronter l'Outer God. En vain, un coup de pied l'envoya valser assez violemment pour la mettre en dehors du combat. Vers Heliendel. Cela créa un complexe chez Onhara, se sentant rabaissée par rapport à l'Outer God et ses créations, les liendes. Pour la déesse pleine de fougue, c'était une humiliation, en tant que guerrière experte. Et son côté téméraire la poussait à y retourner.

Seulement c'était comme prononcer un voeu de mort. Y aller serait du suicide. Et Neghara, mal en point de par la perte de leur "chez elles" et épuisée par les pensées pessimistes que beaucoup de dieux devaient entretenir à ce moment, finit par lâcher. Piquant une crise sans précédent envers Onhara, qui tentait de partir. Cela ne fit que faire enrager encore plus Onhara, faisant ressortir toutes les émotions dues à la situation. Cela conduit à une violente dispute, puis en combat réel. Un combat qui les mena bien loin, à blesser l'autre, adoptant des mouvements toujours plus dangereux, au point de presque s'entretuer. C'était alors qu'elles allaient s'infliger mutuellement le coup de grâce que Onhara arrêta la course de sa lame, tremblante. Qu'allait-t-elle faire ? Elle combattait celle avec qui elle voulait passer le reste de sa vie. Qu'étaient-elles devenues ? Onhara fit tomber son sabre, toujours sous le poids de sa jumelle, qui était prête à enfoncer la lame quelques instants auparavant. Ce fut un des rares moments qui firent couler des larmes des yeux bleus clairs de la déesse. Après maintes excuses, et une dure réconciliation, elles pansèrent leurs blessures, pour fuir.

Elles fuirent pendant une semaine, parvenant à peine à survivre dans ce monde qui semblait comme une ruine aux yeux des dieux habitués au luxe d'un monde moderne. Elles avaient fait chemin à part naturellement, s'éloignant des autres. Aussi éloignées des dieux que des mortels qu'Onhara avait si longtemps regardé de haut, les difficultés furent nombreuses, mais elles n'étaient au moins pas poursuivies. Ce fut après cette semaine interminable et dangereuse pour les deux déesses épuisées et privées de l'utilisation de leur don qu'elles firent la rencontre d'Omen. C'était un vieux demi-elfe demi-géant qui était mercenaire. Celui-ci avait vécu pour autant d'années qu'elles, et les avait recueilli par bonté de cœur avant d'apprendre qui elles étaient. Cela n'avait cependant pas changé son comportement, il aidait simplement un jeune couple en détresse. Elles eurent du mal à se fier à lui. Mais les choix n'étaient pas nombreux. Alors Onhara proposa de le suivre, l'aider dans ses tâches, en échange de pouvoir recevoir son savoir. C'était un combattant aguerri. Et il décela sans soucis le problème chez les divinités qui habitaient son quotidien. Par leur statut d'immortelles, elles étaient fragiles, ignorantes du véritable combat. Il dut leur enseigner ce qu'était la vie, et la mort, pour les gens du bas monde. Et pour les guerriers, les mercenaires, les chasseurs risquant leur vie dans les montagnes, les gardes du corps. Tous ces gens combattaient en mettant leur vie sur la balance. Et à la moindre plume, au moindre flocon d'hiver s'ajoutant au combat pour la survie, la balance pouvait se déséquilibrer. Et la mort frappait. Guérir de son traumatisme du combat contre l'Outer God et être capable d'affronter la vie en temps que mortelle, une déesse à Heliendel, lui demanda beaucoup d'introversion. Elle dû comprendre ses sentiments, ses ressentis, les frissons dans son dos devant le danger réel. Cela demanda des efforts, mais elle le fit seule, surmontant son épreuve pour pouvoir soutenir sa sœur.

Arriva le moment fatidique où Omen mourut de vieillesse. Après de nombreuses aventures à ses côtés, les deux déesses s'étaient attachées à lui. Comme à un ami, mais respecté comme un maître. Un mentor. Onhara eut beaucoup de mal à faire son deuil, malgré les leçons du vieil homme et le fait qu'il avait toujours insisté sur le fait que sa fin arrivait. Il leur laissa un objet chacune, Onhara reçut le sabre de l'homme, qui avait traversé de nombreux combats et de nombreuses aventures grâce à l'entretien minutieux de la lame. Pendant plusieurs jours, la divinité de la vie ne fit que relire le testament du mentor, et frotter la lame du sabre qui était maintenant le sien, la rendant aussi lisse qu'un miroir. Mais elle finit par se relever, pour aller de l'avant, comme il l'avait marqué à son attention.

Commença alors vraiment le long voyage des divinités duelles. Rarement, elles rencontrèrent des personnes les aidant. Et quelques fois, Onhara décida de passer des contrats, très rarement, quand les conditions du contrat lui étaient largement favorables. En prenant la relève d'Omen à deux en temps que mercenaires, Onhara avait aussi repris son rôle de protecteur. Cela changea sa façon d'agir vis à vis aux personnes inconnues, à l'affut, toujours préparée à plaquer un couteau sur la gorge de quelqu'un s'il le fallait pour protéger Neghara. Au cours des décennies et des situations, elle dû réapprendre à être moins tendue, ou au moins moins le montrer. Elles prirent de nombreuses missions, les complétant toujours avec succès, protection, récolte d'oeufs de dragons, élimination de groupes locaux de voyous, bandits. Onhara, guerrière, représentait alors plus la mort que la vie. Et bien qu'elle se fichait de correspondre à sa maîtrise, cela pesait sur elle. Ce qui la maintenait était sa compagne. Mais sans elle, Onhara devenait rapidement agacée, irritable, voire même peureuse. Plusieurs choses la sortirent de ce renfermement. La première fut l'achat d'un bateau qui servirait de domicile aux deux. La seconde en découla. Avec enfin un endroit sûr, elle put reprendre la musique. Et la dernière fut une idée de sa soeur, après qu'elle ait confié ses doutes. La déesse de la vie avait développé un nouveau moyen d'utiliser ses pouvoirs durant sa vie à Heliendel, des marques. Plutôt que les utiliser sur un sabre, pourquoi ne pas les utiliser pour soigner les autres ? Car même après nombre de périples, Onhara restait au fond une personne au coeur pur, se souciant du sort des autres. Ainsi, elle commença à aider les gens durant leurs voyages. Apposant une marque sur les personnes le méritant, rendant les faveurs à ceux montrant de l'hospitalité.

Ce fut ainsi qu'elles gagnèrent le surnom de "compagnie de deux", pour leur efficacité. Et que Onhara fut surnommée "la juste vie". Un moyen de synthétiser sa divinité avec l'aide qu'elle apportait, contrastant avec l'injustice que la vie pouvait apporter.

Enfin, il y a maintenant une cinquantaine d'années, Onhara décida d'officialiser sa relation avec Neghara. Un matin, la réveillant sur leur bateau avec un air chanté, elle s'agenouilla, et maladroitement proposa :

- Tu voudrais qu'on passe l'éternité ensemble ?

Ce qui naturellement n'avait pas été compris correctement. Et avait demandé à la déesse de la vie des efforts supplémentaires.

- Ok... Neghara veux-tu être... Rah ! Donne ta main !

Embarrassée, elle rougissait et prenait la main de sa jumelle, lui passant un anneau à l'annulaire. Un anneau à la forme simple, en métal précieux, avec une pierre aux reflets blancs pour symboliser la vie. Onhara elle, avait l'anneau contraire, orné d'une pierre de jais, noire pure.

Passèrent ensuite quelques décennies durant lesquelles elles continuèrent de mener leur train de vie animé par les voyages, les monstres, la fuite en entendant parler de Liendes, et les missions à remplir.



Dans la vraie vie

Pseudo :: Alice
Âge :: Quelque chose quelque chose avec des caractères numériques.
Comment as-tu découvert le forum ::  Il était là puis moi aussi.
Un commentaire ? :: J'espère que la lecture n'était pas trop lourde ^^'
Et le règlement ? :: Accepté

Onhara Siorai
Onhara Siorai, la mort n'est pas la fin [Terminé] EmptyMer 23 Mar - 15:16



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Honoka Yujira
El famoso plante verte — Admin

Métier : Conseillère de Dame Lave ses ieps.
Situation : Aisée
Tymos : 266
MessageSujet: Re: Onhara Siorai, la mort n'est pas la fin [Terminé]

Te voilà validé !

Bon eh bien je n'ai rien à redire. Elle est jolie la madame (Même si j'ai vu des images d'elle qui font peur) et ta fiche est vraiment belle. Et non elle n'est pas indigeste.
Bon tu connais les lieux so enjoy ♥

Liens importants

Honoka Yujira
Onhara Siorai, la mort n'est pas la fin [Terminé] EmptyMar 29 Mar - 20:56



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